lundi 30 novembre 2009

Trois coquins à la Saint-Rome, s'en allérent…

Trois coquins - dont deux coquines - semblent être - si l'on en croit le titre dans le Journal- à l'origine de la si douce soirée consacré à Jean Rome . L'une de ces coquines expédiant même, après coup, aux autres coquins rassemblés ce soir là - car il y en avait d'autres, ces gens là vont par bande dès qu'un des leurs les siffle ! - en guise de Merci le petit mot qui suit et qui en dit long sur ces si complètes agapes : "Chers amis,
Grâce à vous tous (auxquels s'ajoutent les inconditionnels de l'anti-Internet que je joindrai autrement), cette soirée du 25 novembre a été une réussite et un moment à la fois émouvant, nostalgique mais léger, plein d'amour et d'humour comme me l'a écrit un participant (j'ai tellement reçu de réactions par mél, sms ou téléphone que je mélange un peu tout !).
Je vous en remercie tous avec effusion, affection et reconnaissance !… "

Mais ce qu'elle ne pouvait pas écrire- parce qu' à coquine, coquin et demi - c'est que c'est à Pierre Michon qu'on doit le plus heureux des scoops : il était amoureux de Jean Rome ! Et ceci tout le monde l'a sitôt compris et chacun à son tour, dans l'instant, de devenir amoureux de Michon… de Rome aussi déjà, bien sûr, mais personne jusque là ne l'avait dit de cette manière !…faut dire que durant plus de trois heures, ce soir là, chacun je crois, fut amoureux de tous les autres ! Moment de grâce tombant sur des apôtres de la littérature ?

Ceci est aussi un minuscule clin d'œil au douzième pour vérifier si son alarme est en éveil …et au cas où, lui dire que mon adresse mail et en haut au début de la marge de ce blog …si des fois il voyait quelque chose à rajouter !

dimanche 22 novembre 2009

Jean ROME " Libraire de Garde " …Mercredi !

Je me souviens du grand bonheur qui fut le mien de me retrouver sur la liste - somme toute limitée - de ceux à qui Maguy offrit la possibilité d'écrire quelques phrases sur Jean Rome - disparu en Novembre 2008- en vue de les éditer pour la rencontre qui nous réunit ce soir.

Je me souviens de m'être attelé à plusieurs reprises à la tâche et de ne pas y être arrivé et je me souviens bien sûr des bonnes raisons que je me suis alors inventées, avec comme d'habitude : l'urgence d'autres engagements comme ceux de la vie ordinaire, le manque de temps et pourquoi pas la fatigue attachée à cette période précise de l'année et puis, l'échéance est arrivée et je n'avais rien produit.

Je me souviens bien évidemment que je n'ignorais pas que tout ceci n'était qu'une histoire qui devait en occulter une autre: celle de mon premier achat chez "Rome" et du trouble qui y présida !

Je ne me souviens pas par contre si je suis jamais venu à bout de ces "demeures philosophales" de Fulcanelli - éditée chez Jean-Jacques Pauvert- et que je n'avais pu voir ailleurs que dans sa vitrine, car la vitrine de Jean était pour moi, passant fidèle, comme un enseignement qui en même temps qu'il me fascinait me renvoyait à mes propres insuffisances et à ma condition : celle de celui qui ne se trouvait pas issu du sérail et cette vitrine était ainsi un mur (ce miroir) que ce mystérieux Fulcanelli, inconnu de la plupart, avec son défaut de notoriété allait m'aider à franchir. Car qu'aurais-je eu à dire alors de Sartre, de Vian, de Beckett et tant d'autres qui étaient alors au firmament et dont je n'avais jamais lu le moindre mot et je ne parle bien sûr pas d'André Hardellet dont je ne connaissais même pas le nom alors que son "lourdes et lentes" défrayait la chronique … et dont Maguy m'a dit, il y a peu l'admiration que Jean pouvait lui vouer !

Je me souviens donc de la gêne que j'éprouvais à forcer cette porte- la mienne, tout intérieure on l'aura compris - et à franchir ce seuil après, sans doute, avoir attendu "comme à l'écluse que le silence monte en moi" comme écrirait l'ami Manier … et je me souviens d'avoir retrouvé là, qui à ce moment la vraie raison qui, suite à la demande de Maguy, m'empêchait de parler de Jean Rome, de franchir son seuil. Quel était mon droit à le faire, ma légitimité, et au cas où je m'y serais mis la maigre chance de sortir du lieu commun de "l'alibi culturel clermontois", alors que pour moi Jean se trouvait aussi et surtout dans un ailleurs dont il ne parlait pas, et que personne ne se serait risqué à évoquer car la chose était peu tendance. Alors que je le crois sincèrement Rome bien malgré lui n'avait jamais cherché à être à la mode et je ne voulais pas contribuer sans doute à ce qu'il le soit ne fusse qu'une soirée.

Alors, ne rien faire, d'accord, mais quoi faire quand même: voilà un peu comment résumer le dialogue avec moi-même ! C'est ainsi que, si près de la cathédrale, dans cette, librairie - sacristie où se célébrait en permanence la religion de tous les livres, par une nuit glaciale d'hiver et alors que Fulcanelli n'y était cette fois pour rien, comme du pain béni j'ai rencontré les clichés que nous regardons en ce moment même - ou que nous allons voir - et j'ai communié de manière si bavarde -comme ça peut m'arriver- sous de drôles d'espèces que les drôles de paroissiens qui se trouvaient là ce soir, Maguy, … et Philippe Bohelay jugèrent qu'il passait quelque chose entre moi et l'au-delà inconnu de cet Autre ! Mais que pouvait-il donc passer ? Quels étaient les passages et les passeurs et vers où les pas de ce grand marcheur en quête du "secret de ses jours" devait s'être hasardé dans des ailleurs où Léon Paul Fargues ne s'était lui-même jamais aventuré.

M'a fallu alors que je me souvienne (que me revienne) le souvenir dans ces parages de ce micro tendu pour un pays d'ici où agacé pour répondre à un journaliste revenant encore sur "la cité noire" j'avais risqué pour caractériser notre ville la métaphore de l'enveloppe noire gonflée de souffle que j'empruntais certes à la chambre à air -ou au pneumatique- mais que je prêtais aussi à la cathédrale devenue personnage, mais aussi à Blaise Pascal à jamais vécu comme un frère. Je ne peux certes pas imaginer, au contraire d'un Bergougnoux, que Rome n'aima pas cette ville, sa ville même, à l'ombre austère des deux flèches qui depuis longtemps (plusieurs générations) constituaient l'horizon familial, mais à l'instar de Blaise je le devine tendu entre deux exigences, deux tensions, deux tendresses entre deux fuites dont une seule semble le plus souvent retenir l'attention et dont pour ma part je n'ai rien à dire !… - qui le laissèrent sans doute moins au repos qu'il n'aurait pu le laisser paraître, lui qui donnait toujours si largement de son temps à l'écoute de l'autre !

Vont venir après :

1/ les enveloppes familiales
2/ les enveloppes amicales et amoureuses
3/ la présence (permanence) au grand mongol et aux vies minuscules
4/ l'absence de la mère !

jeudi 19 novembre 2009

RAPPEL, RAPPEL, trois fois RAPPEL………








…à ceux qui aurait une irrépressible envie de débroussailler " le sentier de la Catherine " qu'empruntait - peut-être- Jean Blancheton à la fin du XIX em siécle, pour " faire raccourci" entre le chemin de la Rase et celui de Champchabroux pour venir travailler de Jussat aux Fours à Chaux de Rochon à Romagnat .

Rendez-vous a été donné Samedi 21 Novembre à 10 heures devant le moulin des Fours à Chaux …n'oubliez pas vos outils et vos gants …et votre casse-croûte on pourrait ainsi faire une photo qui ressemble à celle jointe …
…alors bien sûr si en plus tu as un instrument ou que tu chantes ! Mazette !!!!!

Après une visite à quelques arbres plantés à une autre Sainte Catherine, on se mettra vraiment au boulot…on commencera même à relever des bouts de murs en pierres séches qui se sont "époutis" …après avec ceux qui auront un peu de temps on pourra pousser jusqu'à Opme ou à Jussat …

Et pour les voitures ? … Te fais pas de souci y'a toujours une solution avec Colportage les Arts du Chemin et Romagnat Patrimoine !

mardi 17 novembre 2009

COLPORTAGE : en avant, Marche !

Pour ceux qui connaissent l' Association "Les Arts du Chemin et du Paysage ", l'allusion militaire ne fait pas long feu! Mais l'on sait que la Marche comme l'écriture ne se font pas sans cadence et pour boucler l'année, Colportage, Romagnat-Patrimoine et les Amis des Fours à Chaux vont encore en donner une illustration au cours de trois rendez-vous :

1/ Samedi 21 Novembre : "L'sentier de la Catherine" .

2/ Premiers pas vers saint- Jacques de Compostelle .

3/ Dimanche 13 Décembre : " Des lieux pour renaître " voyage à pied à travers le territoire communal suivi d'un concert de l'Avent en l'église, avec les Brayauds .

jeudi 12 novembre 2009

L' imagination dans tous ses étâts……


Les 12 et 13 novembre
:

L'Auvergne imaginée
fête ses 5 ans
à la Maison de la Culture (salle Boris Vian) à Clermont-Ferrand

Avec : André Ricros, Alain Gibert, Stéphane Arbon, Michel Barbier, Clément Gibert, Léonore Grollemund, Sylvain Marty, Franck Pilandon, Christian Rollet, Guy Villerd et la participation du groupe Massif Vocal Compagnie.

* 12 novembre à 14 h 30
Jean de la Grive
conte musical pour tout public à partir de 7 ans

*12 novembre à 20 h 30
Le Partage des airs
précédé de
Je vous réfléchis

*13 novembre à 14 h 30 www.auvergneimaginee.com
Les Domestiques du comte Azar
tout public à partir de 6 ans

*13 novembre à 20 h 30
L'Oeil du pharmacien
ciné-concert, précédé de Massif Vocal Compagnie


Réservations / Renseignements : 06 80 04 45 31 ou auvergne.imaginee@gmail.com
Plus d'infos sur whghjkjk

vendredi 6 novembre 2009

Musiques démesurées ce soir !

Vendredi 6 Novembre au MUSÉE D'ART Roger QUILLOT de Clermont-Ferrand
"ARTENSE" D'ALAIN SAVOURET
Interpreté par L'ORCHESTRE D'AUVERGNE et François BREUGNOT-violon traditionnel, Direction Arie VAN BEEK
DANS LE CADRE DU FESTIVAL
"MUSIQUES DÉMESURÉES"
Concert à 20h30, plein tarif 10€, tarif réduit 5€


Programme du concert :
Dominique LEMAÎTRE - Litanie du Soleil pour orchestre à cordes
Krysztof PENDERECKI - Trois pièces dans le style ancien
Henryk Mikolaj GORECKI - Trois pièces dans le style ancien
Alain SAVOURET - Artense pour orchestre à cordes et violon traditionnel
Igor STRAVINSKY - Concerto en Ré Majeur pour orchestre à cordes.

ALAIN SAVOURET, COMPOSITEUR CONTEMPORAIN,
COMPOSITEUR DE "ARTENSE ":

Musique contemporaine / musique traditionnelle ; intérêts / difficultés de la relation :
"...Pour ma part, je me place en tant que musicien contemporain, expérimental qui plus est, vraisemblablement à égale distance entre le compositeur de musique contemporaine (renvoyant à certaines techniques d’écriture de la musique) et le musicien traditionnel en tant que praticien, pour une très grande part de mon existence, des musiques " aurales " à l’intérieur desquelles je situe la musique traditionnelle.
Musiques " aurales ": celles mettant fondamentalement et prioritairement en jeu pour leur apprentissage , leur pratique et la réflexion attenante " l’oreille " (auris). Pour ce qui me concerne: l’invention instrumentale non idiomatique (" l’impro libre " dès la fin des années 60 et la création de la classe d’Improvisation Générative au CNSMDP en92/93), mais aussi la musique électroacoustique depuis 65 (stage au Service de la Recherche de l’ORTF / P.Schaeffer).
Je n'ai pas travaillé à partir du sujet "musiques traditionnelles" mais à partir d'un pays nommé Artense qui me touche et que j'ai touché de façon diverses."
Le violon demeure l’instrument symbole de la musique dite classique. Ce que l’on sait moins, c’est qu’il fut l’instrument populaire par excellence dans de nombreuses régions françaises et européennes. En Auvergne, dans le Sud du Puy-de-Dôme et Nord Cantal, en ARTENSE, nous avons recensé plusieurs centaines de violoneux, c’est dire combien il nous a semblé important, dans notre volonté de penser un projet commun avec l’Orchestre d’Auvergne, de partir de ce fonds patrimonial original.
Alain Savouret, avec qui les acteurs musicaux en Auvergne partagent de nombreuses aventures depuis le début des années 90 (1990 !) nous a semblé tout désigné pour l’écriture de cette oeuvre.

Musiques Démesurées s’attache à montrer que la musique contemporaine est le prolongement naturel de la tradition musicale. L’Orchestre d’Auvergne s’associe pour la troisième année à cette démarche en faisant entendre des musiques qui sont des passerelles entre tradition et modernité.
Alain Savouret, un des tout premiers compositeurs de musique électroacoustique, a contribué à la mise en valeur du patrimoine musical auvergnat. La modernité du langage musical de Stravinsky repose elle aussi sur la tradition musicale russe.

Programme du festival sur :
http://www.musiquesdemesurees.net

dimanche 1 novembre 2009

La Mort et le Christ-Acrobate …

Partout ces temps ci il est question enfin, à nouveau de la Mort Dieu Merci, le Christ continue de s'envoyer au Ciel !

Vive le Temps des confitures et du pain fariné et des tartines qu'on fait avec et qu'on mange en les trempant dans le café qui fume !